Un
dimanche à la messe = un calvaire ?
Connaissez-vous le calvaire d’une mère de famille
qui essaie désespérément de convaincre, voire d’ordonner à ses enfants de
l’accompagner à la messe le dimanche ?
Combien de fidèles s’y rendent par tradition, par
obligation, pour se donner bonne conscience, pour ‘prendre l’hostie’, pour être avec la communauté, pour entendre
la Parole ? Combien, pour des raisons tout à fait valables, ont déserté
les églises aujourd’hui - sentiment d’exclusion, désintéressement, manque de
volonté ou ennui… ?
Ne serait-il pas intéressant qu’un sondage soit
effectué par la hiérarchie afin de savoir si nos attentes sont
satisfaites ? Car les fidèles attendent quelque chose de la messe –
une étincelle, une nourriture, un approfondissement, une lumière, une émotion…
Mais entre l’assemblée et le chœur, un mur se
dresse… Les fidèles sont physiquement présents, mais uniquement comme
spectateurs : debout, assis, à genoux, debout… ou récitant des prières mais sans
toujours les comprendre, comme à l’exemple du credo… Bref passifs, répétitifs,
robotiques! Quant aux temps de silence, autant dire qu’ils sont inexistants… Pourrait-on
à l’intérieur de la messe, au lieu de combler tout espace par des chants, ménager
quelques instants d’intériorisation ?
Jésus nous demande de rester VIVANT ! Mais
malheureusement, pour beaucoup d’entre nous, nous passons à côté de
l’essentiel… La messe a été très bien pensée dans son déroulement, mais nous en
perdons la signification à force de tout faire à répétition… Ne faudrait-il pas,
souvent, que l’on nous rappelle le sens de ce que l’on fait ?
Par ailleurs, pourquoi ne pourrait-il pas y avoir
plus de spontanéité, d’inventivité et moins de rigidité, de ‘réglementé’, dans
la manière de procéder? Nous devrions être plus sollicités… à l’exemple du Père
Souchon qui, pour préparer ses homélies, invitait un petit groupe de
paroissiens ! N’oublions pas que nous existons par la pensée, par la
parole et par l’action ! Pourrions-nous prendre exemple sur le Père
Cerveaux qui pendant l’homélie se faisait proche de l’assemblée et leur laissait
la parole quelques instants ? Il suffirait qu’un chant ou deux soit un peu
raccourci et le tour est joué pour faire de la place… parce que disons les
choses clairement, beaucoup d’entre nous piquent du nez lorsqu’une messe
s’éternise !
Et pour nos enfants? Ils sont l’Eglise de demain et
ont comme nous des attentes ! Mais bien moins de patience… et des avis
plus tranchés sur la question ! Croyez-vous que la messe telle quelle est
aujourd’hui puisse parler aux jeunes ? Un aménagement spécial, de la
première prière à l’offertoire, pourrait être envisagé comme cela se fait dans
certaines paroisses…
Si la messe est la vitrine de l’Eglise, est-elle
attirante cette vitrine ?
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