jeudi 7 mai 2015


Un dimanche à la messe = un calvaire ?

Connaissez-vous le calvaire d’une mère de famille qui essaie désespérément de convaincre, voire d’ordonner à ses enfants de l’accompagner à la messe le dimanche ?

Combien de fidèles s’y rendent par tradition, par obligation, pour se donner bonne conscience, pour ‘prendre l’hostie’,  pour être avec la communauté, pour entendre la Parole ? Combien, pour des raisons tout à fait valables, ont déserté les églises aujourd’hui - sentiment d’exclusion, désintéressement, manque de volonté ou ennui… ?

Ne serait-il pas intéressant qu’un sondage soit effectué par la hiérarchie afin de savoir si nos attentes sont satisfaites ? Car les fidèles attendent quelque chose de la messe – une étincelle, une nourriture, un approfondissement, une lumière, une émotion…

Mais entre l’assemblée et le chœur, un mur se dresse… Les fidèles sont physiquement présents, mais uniquement  comme spectateurs : debout, assis, à genoux, debout… ou récitant des prières mais sans toujours les comprendre, comme à l’exemple du credo… Bref passifs, répétitifs, robotiques! Quant aux temps de silence, autant dire qu’ils sont inexistants… Pourrait-on à l’intérieur de la messe, au lieu de combler tout espace par des chants, ménager quelques instants d’intériorisation ?

Jésus nous demande de rester VIVANT ! Mais malheureusement, pour beaucoup d’entre nous, nous passons à côté de l’essentiel… La messe a été très bien pensée dans son déroulement, mais nous en perdons la signification à force de tout faire à répétition… Ne faudrait-il pas, souvent, que l’on nous rappelle le sens de ce que l’on fait ?

Par ailleurs, pourquoi ne pourrait-il pas y avoir plus de spontanéité, d’inventivité et moins de rigidité, de ‘réglementé’, dans la manière de procéder? Nous devrions être plus sollicités… à l’exemple du Père Souchon qui, pour préparer ses homélies, invitait un petit groupe de paroissiens ! N’oublions pas que nous existons par la pensée, par la parole et par l’action ! Pourrions-nous prendre exemple sur le Père Cerveaux qui pendant l’homélie se faisait proche de l’assemblée et leur laissait la parole quelques instants ? Il suffirait qu’un chant ou deux soit un peu raccourci et le tour est joué pour faire de la place… parce que disons les choses clairement, beaucoup d’entre nous piquent du nez lorsqu’une messe s’éternise !

Et pour nos enfants? Ils sont l’Eglise de demain et ont comme nous des attentes ! Mais bien moins de patience… et des avis plus tranchés sur la question ! Croyez-vous que la messe telle quelle est aujourd’hui puisse parler aux jeunes ? Un aménagement spécial, de la première prière à l’offertoire, pourrait être envisagé comme cela se fait dans certaines paroisses…

Si la messe est la vitrine de l’Eglise, est-elle attirante cette vitrine ?


Nous vous invitons à nous partager vos réflexions sur ce sujet :
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12 commentaires:

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  2. OSER DIRE publie les commentaires recus sur notre boite email suite à notre article :
    Bonjour,
    Je viens vous soutenir dans votre démarche et confirmer que les messes sont très pénibles
    Malgré cela j'essaie de tenir le coup et penser même que j'étais seul dans le bateau
    Il faut du changement dans l'animation qui est trop monotones.
    Kind regards/ Cordialement
    Gérard

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  3. OSER DIRE publie les commentaires recus sur notre boite email suite à notre article :
    Je ne sais si c'est publier dans la vie catholique mais voici une observation de ma part que j'aimerai faire partager a la communauté chrétienne pour susciter une profonde réflexion.


    STOP AU RELIGIOUS-ENTERTAINMENT
    Enough is enough. Fatiguer des messes qui ressemblent plus à la Star Academy, Stop à des célébrations qui sont plus interminable que fervente. Osons-dire que nous passons plus notre temps à exprimer notre foi que de la vivre.
    Je suis d’accord avec Père Grégoire et autres qui nous ont fait sortir de cette morosité de la messe, qui ont facilité l’inculturation de la messe, qui nous ont aidés à exprimer notre foi. Cependant, assez de cette surenchère de celui qui animera la messe le mieux, qui chantera le mieux, qui est le plus fervent, est dégoutante. La messe ressemble de plus en plus à une émission de télé ou il faut de la fête, de l’émotionnelle et du divertissement. Les nuits de prière ressemble plus à un prime-time de télé-crochet : témoignages rempli de larmes, chants digne d’un concert, chorégraphie digne du Club Med. Certains jeunes appellent ça : le nissa Bondie. Venons à la messe pour nous divertir ou gagne nissa ???
    Ce type de messe aliène une partie des fidèles, n’est pas une invitation à la rencontre de Dieu. Ces messes mettent en valeur un microcosme de gens qui ont du temps à tourner autour de l’église et surtout du prêtre et qui cherche plus ce faire voir comment leur foi est forte et plus fervente que les autres. Ces gens qui disent qui aident les autres et la communauté chrétienne mais en réalité veulent faire monter leur ego. Ils ressemblent plus aux Pharisiens dans la Bible qui pensent avoir le monopole de l’expression de foi non la foi. L’impression qu’ils donnent, c’est, cela, le modèle de la foi chrétienne.
    Ma question est simple : Apres toute cette pseudo-ferveur, ces démonstrations vocales, ce show rempli d’émotions superficielle. Où est la rencontre avec Dieu ? A-t-on rencontré Jésus dans notre fort intérieur ? Vivons-nous notre foi par nos actions après avoir exprimées haut et fort qu’on est chrétiens ? Avons-nous changé notre vie pour pourvoir suivre Jésus ? Déposons-nous nos péchés devant le parvis de l’église et le reprendre ensuite en sortant? La personne qui ne sait pas chanter, qui est timide ou qui préfère le silence : sa foi est-elle moindre ?
    Je suis pour le juste milieu que la chorale reprenne des beaux chants mais diminue les basses et le nombre de couplet, que on ne nous bassine plus avec des témoignages larmoyants (quand nous savons tous que la personne qui parle est toujours pareil), qu’on a des moments de silence où le prêtre nous guide dans une méditation et une rencontre avec Dieu, non à des incantations qui ressemblent plus à du mysticisme ou de la magie.
    Je souhaite quand je sors de la messe, de n’avoir plus mal aux oreilles ou de n’avoir saigné des tympans mais d’avoir vécu une rencontre avec Dieu. Aussi que certains prêtres pensent à préparer une homélie en avance et n’improvise pas la prêche afin qu’on ressort avec un enseignement, un questionnement sur soi, une réflexion, ou simplement avoir compris l’Evangile du jour. Que les prêtres mettent un stop à cette surenchère et j’invite notre Evêque a statué sur cette nouvelle mode qu’est le religious-entertainment.
    L’Eglise Catholique doit revoir comment nous transmettons la foi. Éduquons nos fidèles comment vivre leur foi et comment communiquer avec Dieu.
    De Polymnie

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  4. OSER DIRE publie les commentaires recus sur notre boite email suite à notre article :
    Puisque vous avez demandé de répondre à votre courrier, je me permets de vous donner MON opinion. Je suis ravie de constater que vous avez été à la messe mais je suis triste que vous vous êtes ennuyé. Vous avez le droit de critiquer mais je n'ai pas constaté de suggestions. Vous dites:'
    assis, debout, à genoux, etc.." mais d'après vous que devrait-on faire? Rester assis? Rester debout? ou Rester à genoux? On est debout pour acclamer Jésus dans son Evangile et écouter sa Parole, pour répondre aux prières ensemble avec toute la communauté, pour recevoir la bénédiction et la communion. On est assis pour écouter l'homélie. On est à genoux pour adorer Dieu : pendant la consécration et après la communion.
    Pendant la messe, Jésus est réellement présent. Comment peut-on s'ennuyer en la compagnie de quelqu'un qu'on aime?
    Comment peut-on piquer du nez comme vous dites?
    Pendant l'offrande, on offre tout ce qu'on porte en soi ( maladie, souffrance, souci, peine, etc.) et quand on communie au corps de Jésus on se laisse transformer par lui jusqu'à pouvoir dire un jour comme St Paul:" Ce n'est plus moi qui vis mais c'est le Christ qui vit en moi".
    Je vous recommande le livre sur internet < Votre messe ne sera plus jamais la même>. J'ai oublié l'auteur. Je l'ai prêté mais on ne me l'a pas rendu.
    Solange

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  5. OSER DIRE publie les commentaires recus sur notre boite email suite à notre article :
    A toute l'equipe, c'est une bonne initiative que les fideles puissent s'exprimer sur le sujet qui fache et les pretres et les fideles, surtout apres le careme.
    Deux aspects manquent a notre messe. Le recueillement et l'enseignement.
    Le recueillement ou l'interiorisation est fort pendant l'exposition du Saint-Sacrement. Voila pourquoi elle attire la foule.
    On devrait customeriser la messe a l'aspiration des mauriciens comme MC Do vend des salades avec ses burgers en France, KFC qui vend des nouilles avec son poulet en Chine.
    De meme, pendant la messe, a la priere universelle, inviter les fideles a s'agenouiller, a se recueillir sur un seul sujet, la famille, la guerre, l'exclusion, etc. Apres cela , faire une dizaine d'un chapelet pendant laquelle le pretre descend de son piedestal, pour benir a l'eau benite, la foule et cette priere qui monte et cela sans se ruer ( car il y en a des pretres qui baclent la messe) et sans musique tonitruente. Ce serait un moment marquant pendant la messe.
    En Autriche, chez les capucins,apres le chant final, les fideles s'alignent comme pour la communion, le pretre leur marque le front en leur disant "Allez dans la paix du Christ" et les fideles sortent dans un silence solennel.
    En Angleterre, apres la messe, the et sandwich sont servis a la salle d'oeuvres , plateau a la porte, alors que les mauriciens courrent les patisseries.
    A Rome, dans certaines eglises, l'hostie est trempee dans le vin pour offrir aux adultes le Corps et le Sang de notre Sauveur.
    Tous ces exemples pour demontrer que notre messe peut se forger une identite locale et rassembleuse.
    L'enseignement, c'est la communication , la transmission pure. On ne devrait pas garder tabou nos rituels. Le pretre devrait profiter de la fete d'un saint pour nous montrer et nous encourager a faire une neuvaine, un encensement, car ce sont autant d'armes et d'outils. Ce n'est pas faire du social qui nous mettra a l'abri du Mal. C'est prier et vivre correctement, mettre le Christ en avant dans tout ce qu'on fait, visite medicale, candidature a un poste etc.
    Les pretres doivent etre limpides dans leur message. D'ailleurs l'on est en droit a se demander pourquoi le rituel de la reposition du Saint Sacrement varie de pretre en pretre . L'on va d'un simple signe de tete pour l'un en fredonnant "Tu es la au coeur de nos vies" jusqu'a une procession regenerante pour l'autre.
    Un pretre a lache dans son homelie, si je n'etais pas catholique j'aurais ete hindou. Ou encore un autre qui aimait dire dans l'eglise, j'admire les pelerins qui convergent vers Grand bassin. Jesus aurait-il un alternatif?
    A trop vouloir lancer des messages de paix, on oublie notre enseignement a nous , le monotheisme. Au final le chretien de Maurice se sent coupable de prier le Dieu unique, il ne s'affirme pas et abandonne la messe.
    Notre eglise est vivante mais fonctionne comme un "friendly zoo."
    Clifford

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  6. OSER DIRE publie les commentaires recus sur notre boite email suite à notre article :
    Bravo d’avoir osé dire!
    Je me lance à mon tour ! (J’espère ne pas être trop longue car chacun de vos mots me donne envie de réagir !)
    1. Je reprends cette phrase que vous avez cité et qui me touche : ‘Ne serait-il pas intéressant qu’un sondage soit effectué par la hiérarchie afin de savoir si nos attentes sont satisfaites ?’
    Quand j’ai entendu parler du projet Kleopas j’avoue avoir été ravie et pleine d’attentes. Me voici au couvent de Curepipe un samedi après midi pour suivre un cours avec le Professeur Deroite. Je suis transportée par l’idée, le projet mais au fur et à mesure de la journée une chose devient de plus en plus flagrante – ceux qui questionneront et ceux qui seront questionnés seront pour la plupart des gens qui sont fermés dans leur foi, des gens qui prennent la messe et l’Eglise comme elle est, des gens relativement satisfaits, plutôt passifs, engagés… Alors j’ose me lever et pour parler : « … Cela fait 3hrs que je vous écoute, j’ai compris le projet, je job d’interviewer et celui de secrétaire… J’attends maintenant que vous me disiez quel public vous voulez que je touche… » La réponse : « Vous faites partie de quel groupe ? » « Disons… Catéchètes ! » « Voilà… rassemblez votre équipe de catéchèse… » Alors là je suis déçue, une fois de plus mon Eglise s’en va toucher ceux qui les entoure déjà un peu.
    Alors je finis par dire que pour moi le projet perd de sa valeur si, nous tous ici qui iront animer des groupes, ne jetons pas nos filets au large. J’aurai voulu qu’il me réponde – « Harcelez les parents de vos enfants de caté qui ne vont plus à la messe et rejettent l’Eglise et faites les parler…Allez chez eux… Dites leur que nous voulons savoir ce qu’ils pensent, ce dont ils ont besoin… »
    Et on me répond : « n’ayez pas peur… Jetez vos filets au large »…
    Je reste sur ma faim ! Je n’ai pas confiance que mon Eglise ait jeté ses filets au large… Je ne dis pas non plus qu’elle n’a rien fait… Mais je suis déçue. Est-ce là une Eglise en marche ?

    2. A ce jour la messe = toujours calvaire pour beaucoup.
    « La messe a été très bien pensée dans son déroulement, mais nous en perdons la signification à force de tout faire à répétition… Ne faudrait-il pas, souvent, que l’on nous rappelle le sens de ce que l’on fait ? »

    Concernant la messe en elle-même, je pense aussi qu’elle est une succession d’assis-debout- à genoux et de prières répétées que nous ne comprenons pas toujours. Alors là, pour moi 2 questions se posent :
    1. Pourquoi ne comprenons nous pas les prières que nous récitons comme des perroquets ?
    2. Si nous les comprenions n’y mettrions nous pas de la ferveur ? Ne serions nous pas désireux et impatients de les dire ?
    Je crois en les vieilles méthodes d’apprentissage : quand je découvre une nouvelle règle de grammaire à l’école, je la revois à la maison, je la répète pour la retenir, je l’intériorise et ensuite je l’utilise car elle est mienne… L’année qui suit je recommence…Je suis plus âgé j’ai un regard différent… etc etc…
    La réalité c’est que je demande à mes enfants d’aller à la messe le dimanche – ils ne savent pas ce qu’ils disent. Ils ne l’ont pas découvert, pas revu, pas redit, pas intériorisé, pas utilisé… A qui la faute ? L’Eglise ? La catéchèse ? Le prêtre ? Moi ?
    Oui Mr le Curé expliquez moi ce que je dis… D’où ca vient et pourquoi je dis ca.
    (Personnellement sur ce point précis, ayant fait la catéchèse depuis 14 ans, je pense que les prières de la messe devraient figurer aux programmes de catéchèse)
    3. Et oui. Bien sûr LE SILENCE surtout pendant la communion – ou alors pas n’importe quel chant!
    Je voudrais terminer sur une phrase de la lecture de la pentecôte – « …Chacun l’entendait dans sa propre langue… » J’ai hélas souvent le sentiment que mon Eglise ne parle pas ma langue… Qu’elle ne me rejoint pas. Petite roche dans un nid d’abeilles : est-ce là un mal de ma communauté ou est-ce pareil pour tous ?
    Merci pour l’initiative
    Virginie

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  7. OSER DIRE publie les commentaires recus sur notre boite email suite à notre article :

    Bonjour,
    J’ai lu avec attention votre article dans le No 20 de la Vie Catholique. Merci de nous inciter à nous exprimer.
    Cela fait un long moment que je veux m’exprimer sur le ‘TAPAGE’ à la messe. Nous vivons dans un monde où le SILENCE, l’INTÉRIORITÉ deviennent une denrée de luxe. Je suis agressée par le bruit partout, j’aimerais bien ne pas avoir à le subir aussi dans nos églises. Je salue l’investissement des chorales qui se donnent à fond et qui prennent de leur temps et de leur énergie pour animer, donner une âme aux messes. J’aimerais toutefois soulever deux points :
    1.Avec l’arrivée des synthétiseurs je me demande parfois si je suis dans une église ou à un ‘dancing’ ! Tout y passe dans les ‘arrangements’ musicaux : on nous fait avaler n’importe quoi…En introduction à des intentions de prière, j’ai même entendu de l’Ennio Morricone ! Une guitare, un triangle, un djembe me semblent plus appropriés pour nous faire prier en chantant dans la simplicité.
    A l’autre extrême du synthétiseur moderne il y a les chants en latin. Chanter Tantum Ergo en 2015 me laisse carrément sans voix ! Qui comprend le latin ???
    2.Et puis j’ai envie de dire DE GRACE…laissez-nous un temps de silence pendant la communion. C’est le moment où les chorales se donnent à fond et c’est le moment où j’aimerais bien me recueillir dans le silence. Et vous ?

    J’aimerais aussi soulever un autre point. Certains prêtres aiment chanter la liturgie…J’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi. Qu’est-ce-que cela apporte de plus ? Peut être que si j’arrive à comprendre, j’apprécierais…Pour le moment, j’avoue qu’avec les nombreux chants déjà programmés, cela fait un peu beaucoup.

    Très cordialement,
    Isabelle

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  8. Bonjour,
    Je pense que c'est notre manque de connaissance qui fait qu'on s'ennuie à la messe. C'était mon cas aussi, mais depuis que j'ai lu ce document sur la sainte messe j'ai changé. J'aimerai le partager avec vous tous.
    http://www.missa.org/catalina_lasaintemesse12.pdf

    Merci
    Dolores

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    1. Merci d'OSER DIRE. Nous espérons que votre commentaire sera également publié par La Vie Catholique.

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  9. OSER DIRE publie les commentaires recus sur notre boite email suite à notre article :

    OSEZ DIRE ! Voici ce que je comprends par ces deux mots : Dites et assumez ce que vous dites. Si on a droit à la parole, on a le devoir de dire : « c’est moi qui parle, et ‘moi’ a un nom. » Je prends la responsabilité de ce que je pense. Sinon, ‘osez dire’ signifierait : « crachez ce que vous voulez mais sous couvert d’anonymat ». On en arrive à cette équation : peur = courage. On est en plein délire.
    Courage ! Ayez confiance en ce que vous pensez ! Parlez à visage découvert.
    Les mots ont une signification. Un philosophe chinois a écrit : « Le plus grand service à rendre à l’humanité est de redonner aux mots leur sens.’
    La personne qui écrit (sur la Vie Catholique de cette semaine) ‘’Fatigué des critiques...’ (3 fois), que fait-il d’autre que faire ce qu’il dénonce et ne supporte pas ? Il y a une contradiction à critiquer alors que l’on est en train de faire la même chose. Et où donc est-il écrit que critiquer est un mal ? Qui a décidé cela ?
    Comment lire l’Evangile sans s’apercevoir que Jésus a beaucoup critiqué ?
    Solange Jauffret

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  10. OSER DIRE publie les commentaires recus sur notre boite email suite à notre article :

    Bonjour a tous,
    ce serait bon de faire nuance entre malaise et "grand noir". Pour etre plus explicit, il y a beaucoup de condescendances envers les fideles. L'eglise est devenu un lieu de m'as-tu vu et de show de la part de certains pretres et laics.
    On ne ressent pas l'humilite du Christ en ces representants de Notre Sauveur.
    Ca va de l'arrogance , de la chemise ouverte sur le chest, des lunettes ostentatoires sur le front, de l'attitude en voiture decapotable jusqu'au pretre qui s'eclipse apres l'office, comme un vulgaire fonctionnaire. Et que dire de celui qui refuse de benir la petite maison d'un particulier mais qui accourt avec son eau benite dans un grand salon chic. Et de ce pretre qui benissant une grotte de quartier , donna la communion a toutes les confessions en disant "vini qui zeste, vini" ce qui choqua plus d'uns, meme les non-catholiques.
    Il y a un examen de conscience a faire parmi nos dit-pasteurs. Ont-ils pris leur sacerdoce pour marcher dans les pas de Jesus ou ont-ils a coeur de seduire et d'etre populaire, de parler juste pour etre bien vus.
    On ne sait que trop qu'il y a une course a la hierarchie parmi les ecclesiastiques. Les fideles ne sont pas dupes.
    Le malaise de certains pretres sont dus a leur cote "grand noir", leur envie de gravir a tout prix pour gonfler son ego. Sachant que la manne de l'eglise vient des nantis et non de nos troncs d'eglise, je me demande si ce n'est pas plus judicieux qu'un pretre issu d'un milieu aise, soit assis sur la cathedre de notre diocese. OUI a l'humilite, NON a l'orgueil .Et laissons Dieu juger les nantis.
    Recherchez la recompense celeste plutot. Comme le Pere Laval , emmenez la Lumiere du Christ dans les endroits les plus recules, au lieu de garder les yeux rives sur le haut de l'eglise. Pensez a l'enseignement. Un creole nation, du college du Saint Esprit , Quatre-Bornes, m'a dit le mois dernier, "eta ca Zezi la , Li pas ti ena ene mauvais karma ca, Le Pere ine faire li vine paye so pesse?"!!!!!!!!!!
    La messe est un lieu propice pour enseigner comment eviter tout amalgame paienne avec Jesus. Jesus pardonne oui, mais IL tient a ce qu'on Le suive et non l'inverse. Que la prostiutee ne recommence plus et que les paiens se convertissent. Montrez aux gens comment prier, invoquer, pour faire entrer la sainte energie du Christ dans chaque foyer. C'est comme cela qu'on fera reculer les frontieres de la tentation des drogues, d'adulteres etc. Combien de nos pretres sont prets a defendre Jesus dans notre societe contemporaine? C'est seulement en disant La Verite, que vous aurez cette reconnaissance tant recherchee.
    SVP ne censurez pas mon article,
    Clifford.

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  11. OSER DIRE publie les commentaires recus sur notre boite email suite à notre article :

    Remy Jacques nous partage un article de 'Aleteia' :

    Les 15 types d'homélie à éviter à tout prix
    Selon vous, quelle est la pire homélie ? Et quelle serait la meilleure ? Florilège...
    Comme il est difficile de prêcher, de faire une bonne homélie ! Mais quelle serait l'homélie de vos rêves ? Récemment, le Pape François avait confié à 19 nouveaux prêtres ses conseils pour que leurs homélies ne soient pas ennuyeuses : qu'elles viennent du cœur ! Eh bien, ce qui semble clair, c'est ce que l'homélie NE doit PAS être. Voici quelques exemples :

    http://www.aleteia.org/fr/religion/article/15-types-dhomelie-a-eviter-pour-les-pretres-5884721812733952

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